La réserve naturelle de Djebel Aïssa à Aïn-Sefra, un site à valoriser

Une équipe spécialiste de l’écosystème des universités d’Oran et d’Alger, vient de lancer des études pour mettre en «relief» les richesses du mont Aïssa, d’une altitude de 2 236 m.
Le mont qui dispose d’une riche réserve classée depuis plus de six ans réserve naturelle d’importance touristique ; une contrée d’une beauté unique où paysage, sources ruisselantes se croisent et forment des sites pittoresques uniques. Elle est située au nord-est de Aïn-Sefra, et à quelques encablures de la localité de Tiout. Au pied et au versant nord du mont, se trouve le hameau de Mekalis, habité par la tribu des Soualah. S’étendant sur une superficie de 30 000 hectares, cette réserve, qui constitue un site de villégiature, dispose d’une forêt aux arbres et aux plantes contrastés de vertus thérapeutiques telles le thym, les pins d’Alep… D’ailleurs, de par ses caractéristiques, en 1935, les Français avaient fait de ce lieu un centre d’accueil conçu pour le traitement des maladies asthmatiques. Parc national par excellence, il se caractérise par la présence d’un potentiel animalier de plus 150 espèces ornithologiques, de différentes espèces de poisson et d’autres animaux tels le renard, le loup, la gazelle et autres cervidés rares ; néanmoins, ce parc, doit être protégé contre les braconniers par des mesures strictes de la part de l’autorité. En perspective, de par ses spécificités et son importance, cette réserve naturelle pourrait être source d’emploi, et de richesses naturelles, si elle est exploitée. Elle peut faire affluer les professionnels dans les investissements économiques et touristiques. Notons enfin, que, c’est à Aïssa Ben-Abdallah, ancêtre des Ouled Rahou, fondateur du ksar de Tiout au XIIe siècle, que revient le nom du mont Aïssa.
B. Henine