La fête locale de Sidi Ahmed Medjdoub a été inaugurée, jeudi dernier, à Asla (wilaya de Nâama) en présence de plusieurs invités. Des tentes ont été hissées pour recevoir les hôtes.
Mohamed Seghir Kara, ministre du Tourisme, a assisté à l’ouverture et exprimé son soutien à ce genre de manifestations. Ce déplacement entre dans le cadre de la mise en œuvre des actions promotionnelles contenues dans le programme sectoriel et qui se sont traduites jusque-là par l’aide multiforme aux fêtes locales et traditionnelles ainsi que par la multiplication des éductours. La fantasia a égayé la fête et s’est déroulée selon un rythme soutenu. Des cavaliers, en tenue traditionnelle, lancent leurs chevaux au galop en maintenant un alignement obligatoire qui fait leur charme. Ils tiennent leurs fusils en joue avant de faire parler la poudre. Le baroud retentit comme un coup de tonnerre. Symbole de la virtuosité guerrière, la fantasia assure la continuité d’une tradition équestre militaire authentique. Au souk de la ville, aucune femme n’est tolérée. On se retrouve plongé dans un endroit où tout se vend et s’achète. Il y a aussi le charmeur de serpents. Le spectacle se déroule sous les yeux des badauds. Des attroupements se forment aux étalages des marchands et autour des diseurs improvisées de bonne aventure. Tout se mêle : la magie, le mythe de l’âge d’or, l’irrationnel, la lecture de textes religieux... La ziara de la zaouïa prend les allures d’un pelerinage. A la sortie, on y lit la Fatiha. La fête locale de Sidi Ahmed Medjdoub est commémorée régulièrement, depuis 1904, la première moitié du mois d’octobre et ce durant trois jours. Il faut dire que la wilaya de Naâma offre des possibilités énormes de développement du tourisme. Elle est connue pour ses gravures rupestres, ses personnalités historiques, ses sites naturels d’une rare beauté, ses ksour, ses monuments liés à la période coloniale et à la guerre de Libération nationale. Les chercheurs y ont décelé un de ses trésors cachés : plusieurs sites de fossiles de dinosaures du groupe des sauropodes dont la longueur peut atteindre 24 m et le poids 30 t. Ces sites ont été découverts par un groupe de chercheurs de Sonatrach qui faisaient des études stratigraphiques dans la région. Un musée accueillera les premiers squelettes reconstitués de dinosaures. Parmi les autres curiosités de la région, figurent la source thermale de Aïn Ouarka, la Kalaâ du Cheikh Bouamama et la tombe d’Isabelle Eberhardt à Aïn Sefra qui fut le premier écrivain maghrébin d’expression française et premier journaliste dans la région du Sud oranais. Les ksour constituent un patrimoine séculaire où coexistent le passé et le présent. Leur réhabilitation permettrait de mettre en exergue la mémoire de ces sites.
Par Kamel Benelkadi
Mohamed Seghir Kara, ministre du Tourisme, a assisté à l’ouverture et exprimé son soutien à ce genre de manifestations. Ce déplacement entre dans le cadre de la mise en œuvre des actions promotionnelles contenues dans le programme sectoriel et qui se sont traduites jusque-là par l’aide multiforme aux fêtes locales et traditionnelles ainsi que par la multiplication des éductours. La fantasia a égayé la fête et s’est déroulée selon un rythme soutenu. Des cavaliers, en tenue traditionnelle, lancent leurs chevaux au galop en maintenant un alignement obligatoire qui fait leur charme. Ils tiennent leurs fusils en joue avant de faire parler la poudre. Le baroud retentit comme un coup de tonnerre. Symbole de la virtuosité guerrière, la fantasia assure la continuité d’une tradition équestre militaire authentique. Au souk de la ville, aucune femme n’est tolérée. On se retrouve plongé dans un endroit où tout se vend et s’achète. Il y a aussi le charmeur de serpents. Le spectacle se déroule sous les yeux des badauds. Des attroupements se forment aux étalages des marchands et autour des diseurs improvisées de bonne aventure. Tout se mêle : la magie, le mythe de l’âge d’or, l’irrationnel, la lecture de textes religieux... La ziara de la zaouïa prend les allures d’un pelerinage. A la sortie, on y lit la Fatiha. La fête locale de Sidi Ahmed Medjdoub est commémorée régulièrement, depuis 1904, la première moitié du mois d’octobre et ce durant trois jours. Il faut dire que la wilaya de Naâma offre des possibilités énormes de développement du tourisme. Elle est connue pour ses gravures rupestres, ses personnalités historiques, ses sites naturels d’une rare beauté, ses ksour, ses monuments liés à la période coloniale et à la guerre de Libération nationale. Les chercheurs y ont décelé un de ses trésors cachés : plusieurs sites de fossiles de dinosaures du groupe des sauropodes dont la longueur peut atteindre 24 m et le poids 30 t. Ces sites ont été découverts par un groupe de chercheurs de Sonatrach qui faisaient des études stratigraphiques dans la région. Un musée accueillera les premiers squelettes reconstitués de dinosaures. Parmi les autres curiosités de la région, figurent la source thermale de Aïn Ouarka, la Kalaâ du Cheikh Bouamama et la tombe d’Isabelle Eberhardt à Aïn Sefra qui fut le premier écrivain maghrébin d’expression française et premier journaliste dans la région du Sud oranais. Les ksour constituent un patrimoine séculaire où coexistent le passé et le présent. Leur réhabilitation permettrait de mettre en exergue la mémoire de ces sites.
Par Kamel Benelkadi
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