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Monts des Ksour




Les Monts des Ksour, belle région montagneuse désignant la Partie occidentale de l’Atlas saharien qui s’étale de la frontière algéro-marocaine jusqu’au djebel Amour à l’Est. Cette appellation tire son origine de la présence d’une quarantaine de ksour







Milieu Naturel :
Le paysage de la région est fait de massifs montagneux où domine des formations de calcaire dolomitique de grès et d’argile émaillée par quelques des de sable aux couleurs or-rouge. Les monts les plus connus sont : Djebel Mekhter 2060 m et Djebel Aïssa 1055 m.

L’Art Rupestre :

La région est connue aussi pour être un haut lieu de l’art rupestre. Car à l’instar du Tassili, véritable musée à ciel ouvert, le plus grand du monde, considéré comme un patrimoine mondial, les Monts des Ksour compte, pas moins de 320 stations de gravures, dont les plus connues se trouvent à Ain Sefra, Dermel, Moghrar Tahtani, Asla, Boussemghoun, Chellala, Tiout, Koudiat Abelhakaq Mehissserat, Ain El Gothithir, Arbaouat, Tazina, Krakda, Brézina, Ghassoul, Stitten et Boualem.Datant probablement du début du néolithique nord-africain soit de 7000 ans à 3000 ans avant Jésus-Christ.
Ces gravures évoquent des représentations de bovidés,d’antilopes oryx, giraffe, ongulés, gravés sur des des parois de grès, en des endroits difficilement accessibles. Des scènes où des personnages aux parures remarquables, pratiquant un rituel et des séances d’invocations attestent de l’évolution de l’homme de l’époque, vers des stades plus avancées de la civilisation humaine.


Les fossiles de Dinosaures :
A Sfissifa et dans la région d’El Baydh La découverte en 1999, dans ce site, de 51 ossements d’un dinosaure, dans le cadre d’un programme de fouilles du musée de géologie et des hydrocarbures de l’entreprise Sonatrach, a fait sortir cette localité de l’anonymat. l’annonce officielle de cette découverte a été proclamée le 17 octobre 2000 sous le nom du « Géant des Ksour ».
Cette découverte a inauguré une ère de recherche qui a permit de localiser les ossements de pas moins de 50 dinosaures en plus de ceux déjà localisés dans la région d’El Bayedh.
Dans des fouilles complémentaires effectués par l’équipe de Mme Mahammed a permit de révéler beaucoup de détails : Il s’agit d’un bébé dinosaure, un Sauropode qui est herbivore et qui mesure entre 8 et 10 mètres.D’ après l’archéologue Mme Mahammed, qui travaille sur ce site, « ce bébé dinosaure a été claquemuré dans une gangue de marne très solidifiée, située, par la décomposition du milieu, à plus de deux mètres de profondeur sur le flanc d’une colline usée par le temps » elle précise encore, « …l’éventualité la plus probable est que, « il y a 175 millions d’années, ce petit Sauropode herbivore a été mortellement agressé par un dinosaure carnassier dont nous avons retrouvé cinq dents et des marques de crocs plantés dans le cou de sa proie. Ces carnassiers avaient la faculté biologique de se faire repousser les dents, alors que les dinosaures herbivores avaient des dents larges et très plates qui ne leur servaient pas pour brouter. Le broyage des aliments s’effectuait par de petites pierres destinées à cet effet, qui étaient présentes dans l’estomac de ces spécimens. » Actuellement, un musée ayant la forme dorsale d’un dinosaure. Une petite structure en voie de finition est édifiée tout près.

Les Ksour :

Parmi la quarantaine des Ksour de la région, on peut citer les plus importants : Béni-Ounif, Moghrar-Foukani, Moghrar-Tahtani, Sfissifa, AÎn-Sefra, Tiout, Asla, Chellala-Dahrania, Chellala-Gueblia, Bou-Semghoun, Arba-Foukani, Arba-Tahtani, El-Abiodh-Sidi-Cheikh, Sidi-el-Hadj-Ben-Ameur, Kérakda, petit Mécheria, Ghassoul, Brézina, Stitten, El-Quidiane, Stissifa, Boualem, SidiAhmed-Bel-Abbés, El-Mata, Khellaf, Sidi-Tifour et Sidi-Slimane. Ces ksour de couleur ocre, sont principalement construits en pierre brute hourdée, protégée par un enduit de timchent de couleur grise ou simplement par de la terre. Parfois les murs extérieurs sont laissés nus, exhibant occasionnellement des appareillages en épi. Les ksour occupent toujours une position qui surplomb de mini-oasis agrémentés par des jardins-vergers et arrosées par de petits cours d’eau. Selon lbn Khaldoun (1332-1 406), dans son oeuvre « Histoire des Berbères », les premiers ksour datent probablement des II s. et I s. avant J.-C. La cohabitation entre les ksourien et les tribus nomades n’était pas sans heurts. Les nomades connus pour leur caractère turbulent et bélliqueux opéraient souvent des incursions dans les ksours, pillant les jardins et les récoltes de dattes. Les ksouriens, agriculteurs, moins nombreux et moins aguérris aux techniques de guerre, ne pouvant résister, se réfugiaient dans leur ksar, et, impuissants, ils assistaient à la dévastation de leurs propriétés

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